Pour un usage public des piles à combustible (véhicules, équipements d''appoint), le stockage d''hydrogène doit répondre à des critères de sécurité exigeants. Lors d''une fuite accidentelle ou chronique d''hydrogène, un nuage inflammable et potentiellement explosif prend forme. Ses dimensions et la répartition de ses concentrations sont mal connues de la littérature, particulièrement lorsque la fuite rencontre un obstacle. Pour prévenir les risques d''inflammation, il est alors important de comprendre comment l''hydrogène se disperse dans l''air. Pour ce faire, des fuites sont étudiées à l''aide d''une technique optique: la BOS (Background Oriented Schlieren). Elles sont assimilées à des jets verticaux, ronds et turbulents, de 1 à 3 mm de diamètre (l''hydrogène est remplacé par de l''hélium pour des raisons de sécurité). Les résultats obtenus ont permis d''établir de nouvelles lois de comportement plus représentatives de la physique des fuites, de nouvelles lois pour estimer les dimensions des structures de compressibilité pour les jets à forte pression, et deux lois pour estimer le volume et la masse inflammables de jets libres d''hydrogène.