La fréquence et la violence des dernières crises des pays émergents durant les années 90 (Mexique, Asie, Russie, Brésil, Turquie et Argentine) font penser à la santé et à la structure du système financier international depuis l'effondrement des accords de Bretton Woods en 1971. Le besoin d'un prêteur en dernier ressort se fait sentir à chaque fois. Le Fonds monétaire international est-il capable de jouer ce rôle ? Dispose-t-il de tous les outils nécessaires pour remplir cette fonction ? Les aides qu'il fournit sont-elles adaptées aux différentes crises ? La définition claire de l'acteur et du rôle de prêteur international en dernier ressort nécessite une réforme du système financier international. Cette réforme va-t-il permettre au Fonds monétaire international de renforcer son rôle ? Quelle taille doit-il avoir ? Existe-il d'autres formes d'interventions possibles ? Quel rôle le secteur privé doit-il jouer dans la résolution des crises ? Les réponses à toutes ces questions, et bien d'autres, ne sont pas encore définitives et les débats restent ouverts...