Florence Collins

Élevée selon la méthode harmoniste de Raymond Dextreit, je suis tombée directement dans la soupe magique de la naturopathie. Biberonnée au jus de carotte, supplémentée à l'ail et au citron, et soignée au chou et à l'agile, j'ai été une petite végétarienne un peu décalée dans une France alors viandarde et vaccinée.Devenue adulte, un métier très prenant m'a éloignée de plus en plus de la naturopathie, jusqu'à ce que la mort d'un être cher me réveille: en deux mois, ma mère a été diagnostiquée et est partie d'un cancer du poumon. Et pourtant, elle n'avait jamais fumé, mangeait sainement et se soignait correctement, selon les préceptes naturopathiques classiques. C'est à ce moment douloureux que j'ai compris la prééminence de l'esprit sur la matière. La signification symbolique du cancer du poumon m'ouvrit les yeux sur le véritable état d'esprit de ma mère avant qu'elle ne parte. Je décidai alors de me lancer dans des études de naturopathie vitaliste. Non pas pour savoir comment me nourrir, me supplémenter ou me soigner - cela, je le savais déjà, merci Raymond Dextreit. Mais pour explorer le territoire mystérieux qui se trouve au-delà du corps physique, de l'éthérique au spirituel en passant par l'émotionnel et le mental. Ayant maintenant largement complété le cursus de mes études de naturopathie par d'autres formations connexes, je souhaite offrir aux autres le fruit de mon travail de recherche. Petite pierre à l'édifice d'un monde meilleur.