DANIEL STEINBACH

Je suis un « psychologue de quartier », psychothérapeute généraliste polyvalent. Mes patients viennent, envoyés par un professionnel de santé (le plus souvent un médecin généraliste), recommandés par un ancien patient ou pour des séances remboursées par leur mutuelle, leur contrat de prévoyance ou celui de l'employeur (en général, clinique post-traumatique, harcèlement, burnout, hold-up, accident professionnel, etc.), ou en trouvant mon site sur un annuaire. Une grande part des patients qui viennent à mon cabinet sont souvent des personnes brisées par la vie ayant rencontré de multiples traumatismes qui se répètent inlassablement, sans en comprendre la raison. La majorité d'entre eux s'adressent à moi pour des symptômes lourds et handicapants, souvent en dernier ressort, après avoir tenté beaucoup de soins médicaux, médicamenteux ou autres. Je n’exerce pas dans un quartier où les habitants vont voir un psychanalyste par démarche intellectuelle. Bien souvent ils arrivent car ils ne savent plus vers qui se tourner (« c’est la première fois que je vois un psy, j’ai toujours pensé que je n’en aurai pas besoin, il s’agit d’une démarche lourde pour moi »). Ils viennent travailler un symptôme précis, ou sont poussés par une nébuleuse de mal-être. Je ne pratique pas les mêmes méthodes pour chacun, en fonction de sa pathologie (je n'accepte certaines pathologies très graves que si parallèlement ces patients voient un psychiatre et sont sédatés par lui). Les « méthodes thérapeutiques » dont je parle ici ne conviennent pas à tout le monde, la thérapie ne se bornant parfois qu'à des entretiens psychothérapeutiques. D'autres patients ne viennent que pour ces outils de développement personnel, recommandés par une connaissance ou par un confrère, professionnel de santé.