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Lamatabois/Pirotte

A propos de l'auteur

Le marin, poète et écrivain Jean-Claude Lamatabois vient de décéder à l’âge de 68 ans. « Depuis de nombreuses années, ma vie est un enfer », avouait-il à Ouest-France en 2010, à l’occasion de la publication de deux de ses 25 livres : Quart de nuit, Sur la plage où naissent les mondes, Requiem pour chambre seule, Malgré le vent, Le ravin des Mariannes…
Un enfer parce que son service militaire, effectué en Polynésie à 23 ans, lui laissera toute sa vie des souvenirs douloureux. Il participe aux tout premiers essais nucléaires français en plein air. Irradié, il aura par la suite à lutter contre six cancers. Une souffrance qu’il traitera par l’écriture.
La section nazairienne du Parti communiste, dont il était membre, salue « un citoyen engagé » et rappelle ses origines ouvrières. « Sorti de l’école d’hydrographie, il est officier mécanicien de la marine marchande et voyage autour du monde. Il se fixe à Saint-Nazaire, travaille sur les remorqueurs. » Jean-Claude Lamatabois, ajoute le PC, « fut doublement victime, du capitalisme et de la militarisation. Il participe au sein de l’association des vétérans des essais nucléaires à la reconnaissance du préjudice subi. »

Jean-Claude Pirotte, né à Namur le 20 octobre 1939 et mort le 24 mai 2014, est un écrivain, poète et peintre belge.
Né de parents tous deux professeurs, Pirotte passe son enfance en Wallonie, à Gembloux. Après des études littéraires et de droit, il exerce comme avocat à partir de 1964. Mais en 1975, il est radié du barreau pour avoir favorisé la tentative d’évasion d’un de ses clients, un délit qu’il nie avoir commis. Condamné à 18 mois de prison malgré ses dénégations, il s’enfuit en France et y mène une vie plus ou moins vagabonde jusqu’à la péremption de la peine en 1981, qui lui permet de retourner à Namur.
Il ne reprend pas pour autant sa place d’avocat. Ses ennuis judiciaires, explique-t-il, lui ont offert l’occasion de fuir : « Les magistrats qui m’ont condamné m’ont accordé une forme de bonheur. Celui de vivre dans l’extraordinaire ». Il se consacre dès lors à la littérature et la poésie, et publie au fil des années une cinquantaine de livres, des articles, des poèmes et des préfaces. Peintre, il a aussi illustré plusieurs livres. En outre, on lui doit la création du prix littéraire Cabardès, du nom de cette région où il a vécu quelques années. Il a aussi dirigé la collection Lettres du Cabardès aux éditions Le temps qu’il fait, puis L’Usage des jours à La Table Ronde.
Il passe les dernières années de vie dans le Jura suisse, en Ajoie, à la frontière avec la France, partageant la vie de la romancière et traductrice Sylvie Doizelet. Ils publieront deux ouvrages en commun, Chemin de croix (éd. La Table ronde, 2004) et, aux éditions Le Temps qu’il fait (2010), Les périls de Londres
J.-C. Pirotte décède le 24 mai 2014.
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