Millet Allan

Mon profil de romancier s'avère utopique. Effectivement, je n'étais pas prédestiné à l'écriture. Mes premiers pas furent cadencés par les accords et les mélodies que me jouait ma maman. Mélomane, j'accorde autant d'importance à écouter la musique qu'à saisir les textes et tenter de les comprendre tant soit peu qu'ils aient un objectif. J'ai écrit quelques poèmes dérisoires toutefois appréciés par ma mère. J'ai lu des auteurs classiques par curiosité et quelques ouvrages contemporains. Ces lectures ont éveillé mon sens du discernement et celui de la compréhension. Quant à mes études, elles furent périlleuses. Non pas que je n'avais pas le potentiel ou les capacités, mais étudier en étant confiné dans une salle de classe ne me convenait pas. J'aspirais toujours à l'évasion. J'ai déambulé dans les couloirs du lycée lors de ma seconde en informatique, puis je m'étais destiné à la pâtisserie. Faute de trouver un patron pâtissier, je fus embauché chez un boulanger. Le métier me plut le temps d'apprendre les notions principales. Je me surprenais à prendre des notes après chaque conversation qui suscitèrent des chapitres de vie. Actuellement, j'exerce la profession d'agent de sécurité pour une société cannoise. Je côtoie des artistes et des personnes de toutes les catégories sociales. Cette activité remplit mes journées et me convient. Quoique !
Le style du roman que je vous confie diffère des autres romans incluant des dialogues en accord avec l'époque actuelle. Ce roman fut inspiré de deux histoires réelles que j'ai fusionnées pour le bonheur d'accoucher, bien évidemment au sens littéral du terme, d'une fiction basée sur des faits autobiographiques. Ce texte a été écrit sous l'influence d'une lune dichotome, celle qui me berça le temps de mon errance. Cette vérité littéraire devrait se frayer un chemin parmi la multitude de livres proposés.