Alessia Dan

Née à Bastia, le 6 mars 1971, je n’ai montré d’intérêt jusqu’à ce jour que pour les livres, amis fidèles ouvrant la porte sur une multitude d’univers. Cet amour absolu et exclusif s’est développé dès le plus jeune âge avec des livres illustrés pour enfants que ma mère me lisait, puis plus tard avec des ouvrages de la Comtesse de Ségure, d’Enid Blyton, de René Guillot, de Mary O’hara, de Walter Farley, de Frances H Burnett, etc. Avec l’adolescence, les romans sentimentaux remplaceront ces belles aventures enfantines. D’un niveau moyen à l’école, essentiellement par ennui, les seules matières qui trouvent grâce à mes yeux sont le français et l’Histoire qui porteront mes pas jusqu’à l’université de Corté afin d’y étudier les Lettres modernes. Là, j’enrichirais ma connaissance des classiques, russes pour beaucoup. C’est également à cette période que je découvre Robert Merle, Fortune de France, et le vieux françois. Peu après, je tomberais également sur Maud Morin et sur les merveilleuses Chroniques de San Francisco ainsi que de nombreux autres ouvrages LGBTQI. Les plaisirs de l’écriture remontent si loin qu’il m’est impossible de me souvenir comment tout cela a débuté, sans doute un peu avant l’adolescence avec quelques lignes très maladroites. En 2014, une idée assez inattendue prend forme : écrire un roman à quatre mains avec ma mère, Paula Stefan. Cette première coopération a donné naissance au roman « Boulevard des solitudes » publié chez Mix Éditions. Bien qu’il aborde le thème de l’homosexualité, il n’est en aucun cas une tribune et ne véhicule pas de message particulier si ce n’est le rappel constant que tout individu a besoin d’amour et a le droit d’aimer qui il veut. C’est un principe de liberté primordial. Thème que l’on retrouvera d’ailleurs souvent dans nos écrits. Et pas seulement pour la communauté LGBTQI, mais pour beaucoup d’autres relations considérées taboues. Le choix de la romance sentimentale dans tous mes textes s’est fait de lui-même puisqu’elle a été l’une des premières découvertes de mon adolescence avant d’épouser d’autres genres nés d’influences littéraires plutôt hétéroclites. D'incessants allers/retours entre romans classiques et romans dit populaires.