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Raúl Zurita

A propos de l'auteur

Raúl Zurita (Chili, 1950) a suivi des études d’Ingénierie Civile à l’Université Federico Santa María de Valparaíso. Professeur émérite de l’université Diego Portales (Chili), il a reçu le Prix National de Littérature au Chili en 2000 et de nombreux autres prix tels que le Prix ibéro-américain de poésie (Chili, 2016), le Prix ibéro-américain de littérature José Donoso (Chili, 2017) ou encore l'Asan Prize (Inde, 2018), le Prix Alberto Dubito Interna- tional (Italie, 2018), le Prix des Droits de l’Homme Jaime Castillo Velasco (Chili) et le Prix Reina Sofía de Poésie Ibéro-américaine (Espagne, 2020) ainsi que plusieurs doctorats honoris causa (université d’Alicante, Espagne en 2015, université technique Federico Santa María, Chili, en 2015, université de la Frontera à Temuco, Chili, en 2018).
Il a publié, entre autres, les recueils de poèmes Purgatorio (1979), Anteparaíso (1982), Canto a su amor desaparecido (1985), La vida nueva (1994), Poemas militantes (2000), INRI (2003), Los países muertos (2006), In memoriam et Las ciudades de agua (2007), Zurita (2011) ainsi qu’un récit autobiographique, El día más blanco (1999, réédité en 2015), des essais (comme Sobre el amor, el sufrimiento y el nuevo milenio en 2000 et Son importantes las estrellas en 2018) et la traduction d’Hamlet en espagnol (2014). Son incarcération et les tortures qu’il a subies dans le navire Maipo de la Marine chilienne au début de la dictature du Général Pinochet (1973-1990) ainsi que le traumatisme de cette douloureuse période marquent de leur empreinte son écriture et son art, tout comme son engagement envers les droits de l’homme.
Le poète fait partie à la fin des années 70 du Colectivo de Acciones de Arte (C.A.D.A.) qui mène des actions artistiques visant à occuper les espaces publics en pleine dictature. Hormis cette collaboration, il écrit le poème « La vida nueva », tracé dans le ciel de New York en 1982, ou le vers « Ni pena ni miedo » gravé dans le désert d’Atacama en 1993 et réalise l’installation « Sea of pain » en 2016 lors de la biennale de Cochin-Muziris en hommage aux populations réfugiées ; il commet en outre des auto-agressions contre son propre corps : brûlure de la joue en 1975 comme réponse à une situation précaire, tentative avortée d’aveuglement à l’ammoniaque en 1980 afin de s’imaginer, sans avoir la possibilité de les voir, les écritures célestes.
Les créations langagières, la déconstruction syntaxique, l’utilisation de blancs typographiques et de syllogismes, les échos des œuvres de Dante Alighieri dans les titres de ses recueils ou encore la riche intertextualité et le chant à un espace naturel en mouvement (désert d’Atacama, océans, cordillères, fleuves) sont quelques-uns des traits distinctifs de son écriture poétique qui prend une dimension universelle. Raúl Zurita a été traduit dans de nombreuses langues (allemand, anglais, arabe, bengali, chinois, français, grec, italien, suédois, etc.).
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