Le problème de la métaphysique, c’est de parvenir à trouver comment naviguer entre fausse certitude et croyance. La métaphysique, c’est faire et défaire. Pas pour le seul plaisir de contredire, mais pour le désir de se rapprocher d’un fragment de vérité. C’est rechercher une science qui ne pourra jamais en devenir une, croire en quelque chose qui ne pourra jamais être connu. Cet essai, il est pour que vive la contradiction. Il est pour tenter de naviguer entre ce que la science nous apprends de l’univers, du monde et de la vie ; et ce que la religion nous dit de ces mêmes choses. Ces visions sont-elles en opposition ? Partagent-elles un terrain d’entente ? Dans cet essai, j’ai creusé. Mentalement. Partant d’idées d’auteurs historiques exposées en première partie, j’ai terrassé les fondations me permettant d’amener, en seconde partie, ma pensée sur une question simple : Dieu et la science sont-ils nécessaires pour penser la métaphysique ou l’un suffit-il ? Je parle de science et de religion, je parle de l’Homme et de la nature, je parle de la pensée et de l’instinct. Et je déroule, alternant arguments et exemples, le fil d’une bobine dans un labyrinthe. Celui de mon esprit. En dernière partie, je mets en lumière la morale. J’essaie de naviguer dessus sans sombrer dans le ressentiment, sans échouer sur l’injonction. L’ouvrage tiendra-t-il ? Sera-t-il même fini ? Cela, vous le découvrirez au fil des pages de cet essai.