La quête du bonheur est le moteur universel des actions humaines. Or le plus grand nombre passe son temps à se plaindre de son malheur, de son infortune, de son manque de chance, des souffrances… Doit-on penser que le bonheur est un objet illusoire de quête ? Le destin n’est-il pas parfois contre le bonheur ? Comme pour répondre à ces interrogations, Ayéto femme âgée de 67 ans expose ici sa vie. Elle énonce ses pleurs et ses réjouissances avant de conclure qu’il est important de rencontrer l’autre pour devenir soi.***« Le développement de ma boutique m’a valu tous les préjugés. Tu sais, en cette période, juste pour un petit changement dans la vie d’un être, on lui colle tous les attributs péjoratifs. Sa vie devient ainsi irisée du champ lexical du mal. Il est devenu voleur ! Il a tué sa mère pour la célébrité ! Il a signé pacte avec les esprits démoniaques ! J’avoue que pendant longtemps, j’ai subi ces maltraitances verbales. Certains disent même avoir la certitude. La certitude que mon succès dépendait de la mort de mon époux. Je l’aurais sacrifié pour de l’argent. Je l’aurais livré volontairement à l’esprit de l’arc-en-ciel. »