Renaître de ses cendres, c’est sortir de l’ombre du désespoir et du deuil qui noircissent les jours. Car quand trop sombre devient la pensée, le cœur s’asphyxie et se prive de tout ce qu’il y a de beau, d’attirant et de merveilleux sur cette terre. Ainsi le poète, s’appuyant sur sa posture ecclésiastique, nous fait renaître de ces cendres, pour restaurer en nous cette volonté phénoménale du phœnix qui tient compte de l’intemporalité et du sens de l’espérance. C’est donc une poésie du souffle à laquelle le poète nous convie ici, le souffle désignant la vie, l’Amour et le salut. Les louanges au Seigneur sont ici le signe de la reconnaissance envers le Ciel enchanteur et restaurateur, Source de vie et Lumière des temps actuels d’après le poète. Et même de son penchant homilétique, il appelle à un vivre-ensemble permanent, gage d’une société idéale et prospère. C’est autant croire que cette poésie du souffle avant de nous promener dans les chantiers lyriques du poète, pose en premier lieu les bases de l’unité, de l’amour et du développement.