Dans la société pastorale d’une île de la Mer Méditerranée, aux confins de la Grande-Grèce, il y a plus de vingt-cinq siècles, un jeune hamelin découvre les mathématiques en même temps que l’amour et la sagesse. Son nom est Zénon.
On sait peu de ce philosophe si ce n’est qu’il s’est passionné pour la condition humaine, le paradoxe des paradoxes. Son expérience vitale et philosophique des confinements et des quarantaines, de la réclusion et des emprisonnements le lie étroitement à notre actualité. Un tyran, (peut-être Néarque, Démylos ou Diomédon ?), le fit broyer sous une meule en pierre, après une longue et cruelle détention. Le penseur laisse une série d’arguments appelés les quatre paradoxes. Ce récit illustre librement les paradoxes chers au philosophe.
L’auteur s’est appuyé sur divers ouvrages tels que Les Ecoles présocratiques, édition dirigée par Jean-Paul Dumont ; Etapes de la philosophie mathématique de Léon Brunschvicq ; et d’Alexandre Koyré, Etudes d’histoire de la pensée philosophique pour reconstituer et imaginer la vie, la pensée palpitantes de Zénon d’Elée.