Des écrivains voulant sacrifier des chats, une femme qui découvre de nouveaux mondes en marchant au hasard dans les rues de Lima, un Démiurge qui, en cuisinant un poulet, trouve de nouvelles vérités esthétiques et littéraires… Dans Géométries du désir, Sophie Canal est capable d’entrer tant dans la vision érotique d’un singe que dans l’esprit philosophique d’un chevalier médiéval. Plus qu’un livre, un artefax unique dans le panorama de la littérature péruvienne actuelle. Selon Julio Ortega (critique littéraire, Université de Brown, USA): “Geometría del deseo déclare depuis son titre son enquête de la subjectivité. Construire une figure qui incarne la transe affective, là réside son audacieux propos. Il s’agit d’un texte d’une acuité et d’une maturité verbale qui entame avec le lecteur un dialogue sérieux. Le lire m’a plu et intrigué parce qu’immédiatement s’y laisse entendre une voix différente, capable d’imposer la parole dans la lecture. » Selon Czar Gutiérrez (Ecrivain péruvien, Lima, Pérou): “ Dans Geometría…le plaisir est une construction : il tend des parallèles, des perpendiculaires et des courbes qui s’élèvent au-dessus des habitudes quotidiennes. Le réalisme sale, la philosophie ou la légende noire explosent en des formes de narration excentriques, hilarantes, poétiques et féroces. Ici brille une audace à l’avenir radieux. Ici la littérature est étincelle et filigrane. »