J’ai souvent cherché dans les rayons des bibliothèques des pages qui pourraient répondre à mon interrogation avec des mots semblables aux rivières calmes ou aux torrents tumultueux, mais qui s’adressent à notre entendement avec l’humilité du langage et la force du verbe. J’ai souvent été déçu de ne trouver que des chaos ardus m’obligeant à rebrousser chemin, à débroussailler en ma pensée ce que tout cela voulait dire, mais avec, au final, un doute sur ma propre compréhension. Et là, dans ces pages, les mots sont semblables à l’eau riante des montagnes, aucune concession n’est faite à ceux qui, trop souvent, ont trahi notre devoir d’homme, la valeur de notre échange quotidien avec l’admirable loi universelle. Elle éclabousse au passage tous ces prophètes et ces directeurs de pensées qui, au nom de leurs doctrines, ont tenté d’enlever aux hommes leur liberté de penser. En nous parlant de lumière, elle décrit la profondeur de notre espérance. Elle nous montre l’individu enclin à l’individualisme, où, au contraire, à l’égalitarisme, qui, en lui retirant la valeur de sa diversité, l’éloigne de tout ce qui en fait sa richesse. Comme elle nous décrit ce qu’est la véritable amitié qui sait connaître en l’autre sa différence !