« Ils sont assis face à face dans le train qui les ramène à Paris. Maxime ne peut s’empêcher de regarder sa fille. Elle n’est plus celle qu’il a laissée pour un simple coup de fil dans un bureau de la bibliothèque de Nancy. Son visage s’est émacié et on y lit des tourments qu’il n’a pas connus. Il aimerait la prendre dans ses bras, lui dire qu’il est à jamais son père et qu’il aurait voulu avoir été là pour elle. Il n’ose pas. Comment se comporter face à ce qui lui arrive et qui la ronge ?
Mona perçoit le regard de Maxime sur elle mais garde les yeux fermés. Elle voudrait pouvoir apaiser ses craintes sans savoir comment faire. Leur impuissance à affronter l’énigme de son destin s’impose avec une intensité qui lui fait peur ».
C’est en 1941, dans ce cinquième et dernier tome des Lueurs de traverse, que Mona trouvera enfin toutes les réponses...