Sa plume est fiel pour condamner l’ ineffable. L’avilissement et l’asservissement du peuple noir. Son encre exprime sa révolte quant au rendez-vous manqués, des indépendances africaines. Mais ce voyage onirique sait aussi être miel, lorsqu’il évoque avec une tendresse et une affection retenue, sa mère et son espoir de voir un nouveau soleil éclairer l’horizon du destin des noirs et de l’Afrique.
Tel un baobab, sa poésie germe et se dresse sur l’humus de la mémoire des ancêtres asservis jadis. Elle nous invite à la réflexion sur l’être dit Nègre.
L’auteur nous offre aussi des havres de légèreté contre les affres du souvenir de la condition Nègre. De l’amour, de la spiritualité, des jets de Lumière qui éclairent les humeurs noires de jais.
La prose ensuite, rajoute de la drôlerie lorsqu’elle explore la condition de la femme, la condition humaine plus largement.
Au fil des pages, l’auteur nous approche de l’abîme sans jamais nous laisser s’y perdre.
A la poésie, Glad Amog LEMRA rajoute des intentions romanesques et théâtrales.
La démarche de cet ouvrage est de nourrir notre espérance.



Marien Fauney Ngombé