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Résumé

L'ouvrage débute par une introduction de la curatrice Amy Smith-Stuart, qui présente les travaux de Genesis Belanger, et la façon dont elle explore la question du genre. Un deuxième texte, écrit par la commissaire Leigh Arnold, explore la façon dont l'artiste, influencée par son expérience de la publicité, utilise la beauté et le désir afin d'entamer un dialogue avec le spectateur. Un troisième essai est signé par Éric Troncy, codirecteur du Consortium à Dijon.

L'Auteur

  • Amy Smith-Stewart (Texte de)

    Le travail de Genesis Belanger (née en 1978 aux États-Unis) se caractérise par le traitement des objets comme substituts du corps. Sculptés en porcelaine et en béton et teintés de couleurs fondantes, les objets du quotidien prennent des traits humains, rendus inconfortablement familiers lorsqu'ils commencent à nous ressembler. Les natures mortes de Belanger – compositions de meubles, de fruits et de fleurs couvertes de signes et de symboles – sont de plus en plus contextualisées par leur environnement, des espaces psychologiquement chargés, créés par l'artiste. L'effet est inquiétant, faisant la distinction entre le confort et l'inquiétude, le beau et l'étrange.
    En 2019, Belanger a créé une installation dans la vitrine du New Museum, à New York. En mai 2020, le Aldrich Contemporary Art Museum à Ridgefield, Connecticut, a présenté sa première exposition personnelle dans un grand musée américain. Belanger a fait l'objet d'une exposition au Consortium, Dijon, en 2020.
  • Éric Troncy (Texte de)

    Artiste, chef d'entreprise, rédacteur pour Purple Fashion, Alex Israël (né en 1982) vit et travaille à Los Angeles.
    « L'œuvre d'Alex Israel est le portrait d'une ville, le portrait de Los Angeles. Ce n'est ni un portrait nostalgique, ni critique, ni sociologique, ce n'est même pas à proprement parler une déclaration d'amour, bien qu'évidemment tout cela soit quand même un peu au programme. Ce qui la distingue cependant, c'est l'endroit exact de ce portrait, on dirait même le lieu et l'heure, car c'est le portrait de Los Angeles maintenant – voilà pour l'heure. Pour le lieu, disons que c'est un portrait tracé depuis l'endroit même où se tient son auteur, un jeune homme de trente ans qui s'épanouit sans culpabilité dans la réalité économique, culturelle et technologique de son époque et de cette ville, justement.
    Le dégradé appliqué aux larges toiles par un peintre décorateur de la Warner Bros se situe entre le coucher de soleil et l'écran de veille « spectrum », à l'endroit exact de la géographie de cette œuvre, elle-même là où se rencontrent éventuellement les clichés du cinéma Hollywoodien et l'énergie du monde connecté. Moins, d'ailleurs, que des couchers de soleil des films hollywoodiens s'agit-il de ceux des programmes télévisées renvoyant spécifiquement à Los Angeles qu'Alex connaît parfaitement, de Melrose Place à The O.C., sans distinctions véritable entre ce qui ressort de la série télévisée et ce qui émarge à la catégorie aujourd'hui particulièrement déconstruite de la Reality TV (…).
    Alex Israel est de ceux qui, d'une compréhension parfaite du système et de sa connaissance intégrale, ont fait une arme pour investir (et non pas dévaster ou tristement exploiter) le système contemporain de l'industrie de l'art, ménageant l'impression destructrice et son contraire, bref, inventant pour eux-mêmes une démarche aussi gracieuse que possible dans un paysage aux anfractuosités identifiées. Comme Tino Sehgal, Israel – et ce n'est pas un trait commun à ceux de sa génération – est bien au-delà du cynisme, bien au delà de l'opportunisme. Il s'agit encore pour lui d'inventer des choses malgré ce qu'il sait (ce que nous savons) de l'art, de donner à cette ambition les moyens qu'elle mérite sans se tromper sur cette idée même de moyens. L'époque fourbit à l'envi des chapelets d'œuvres qui se présentent avant tout comme critiques : elles sont fondées sur le désamour. Celle d'Israel, à l'inverse, est portée par l'amour qu'il voue à cette ville, Los Angeles, à la culture qu'elle incarne, à la manière dont l'époque s'y cristallise. C'est un retournement très “pop” des valeurs, et il y a en effet chez lui une fascination plus que Warholienne pour les choses et les gens. Il célèbre les couleurs du ciel de Los Angeles comme l'autre célébrait la soupe en boites, échange Liz Taylor contre Vidal Sassoon ou Bret Easton Ellis. Mais c'est le même procédé de célébration joyeuse, d'admiration avouée, de fanatisme revendiqué. »
    Eric Troncy

Infos techniques

Editeur : PERROTIN

Publication : 17 octobre 2022

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre relié

Poids (en grammes) : 1260

Langue(s) : Anglais

Code(s) CLIL : 3678

EAN13 Livre relié : 9791091539340

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