Le mal engendre le mal et le malheur aiguise le vice. Mais que faire quand le mal et le malheur envahissent notre existence malgré nous ? Le mal, Christelle l’a vécu dans sa chair et dans son âme. Elle a traversé une profonde crise existentielle sans jamais trouver de secours sur la terre des hommes. Faut-il la juger ou la condamner ? Quelques fois, il vaut mieux donner un sourire, tendre la main que de juger. Il faut agir, aider, mais aussi dénoncer. Des Christelle et des Eguéto, personnages principaux de ce livre, il y en a beaucoup autour de nous. Mais elles n’ont pas d’encre pour écrire leur vie. Elles pleurent en silence, meurent en silence. L’inaction de la société les amène à vivre une vie inachevée. Alors que tout être humain mérite et aspire au bonheur. Et ce bonheur ne s’acquiert qu’au prix d’une synergie d’actions sociales pour lutter contre le mal et l’injustice. Christelle a lutté avec la seule arme que la fatalité lui tendait : le sexe. Si le sexe était de l’encre salvatrice, Christelle aurait écrit une autre vie, une vie en or. Seulement, quand le sort tutoie la fatalité, que peut faire l’homme par lui-même ?