« …Un petit sentier serpentait entre les arbres pour rejoindre le parc. À cet endroit, les enfants et les adolescents se retrouvaient pour passer leur temps libre. Les jeunes amoureux, timides, s’y donnaient leur premier baiser, loin du regard des autres.
Des jeunes d’ici, des jeunes d’ailleurs... Et moi, avec le sentiment d’avoir raté quelque chose de très précieux, que je ne retrouverai plus jamais… ma jeunesse... »
« …Dans un coin de la salle, un porte-manteau. Il y est depuis toujours. D’un gris froid. Occupant inutilement cet espace de lieu de vie collectif. Toutefois, personne ne se demande pourquoi il est là. Une jeune femme, une tzigane d’une trentaine d’années, se dirige vers ce tas de métal sans âme. Elle y ajoute des branches, puis d’autres. Le porte-manteau prend, peu à peu, l’allure d’un vrai sapin. Puis d’autres personnes s’approchent de cet arbre singulier afin de le décorer de pommes de pin, de quelques rares boules de neige et de rubans de couleur chiffonnés. Une vieille guirlande lumineuse posée dessus annonce l’arrivée des fêtes de fin d’année... »