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Résumé

Jean-Luc Godard est sans doute le cinéastes dont l’oeuvre a interrogé avec le plus de constance et de lucidité la place des machines dans le monde du cinéma et bien au-delà. Godard devant la fameuse table de montage Steenbeck, Godard devant un banc de montage vidéo ou face à la machine à écrire des Histoire(s) du cinéma : nombreuses sont les représentions du cinéaste en technicien manipulant les appareils. Mais au-delà de la photogénie de Godard en artisan solitaire, ses films semblent parcourir et interroger sans cesse les liens entre cinéma et machines, de l’imposante caméra Mitchell NBC qui ouvre Le Mépris (1963) à l’installation vidéo de Numéro deux (1975), du ballet de caméras montées sur des grues devant les tableaux de Passion (1982) aux images de défilement de la pellicule qui ponctuent les Histoire(s) du cinéma (1988-1998). Quand dans Soigne ta droite (1987), il filme les Rita Mitsouko en plein enregistrement de leur nouveau disque, vingt années après avoir passer trois nuits avec les Rolling Stones à l’Olympic Studio de Londres pour One + One (1968), il s’agit encore pour Godard d’observer des musiciens face à des machines, fasciné sans doute par une forme d’autonomie qu’il va lui-même conquérir peu à peu jusqu’au Livre d’Image (2019), entièrement réalisé à partir d’images et de sons préexistants. Si les relations entre machines et création font l’objet d’une attention particulière, la présence récurrente d’autres machines ne manque pas de susciter l’intérêt des auteurs. Parmi celles-ci, la voiture tient une place très ambigüe, à la fois symbole de la modernité et emblème d’une civilisation des loisirs dont Godard perçoit très vite les limites. Dans le même ordre d’idées, l’omniprésence des appareils d’enregistrement et de diffusion de lamusique (tourne-disques, poste de radio) témoigne de l’avènement d’une société de consommation prête à tout pour soumettre la culture au capitalisme le plus débridé. Si la machine permet de penser ensemble techniques et esthétiques, elle nourrit aussi chez Godard, avec une remarquable diversité, une vision politique du monde.

L'Auteur

  • Antoine de Baecque est historien, critique de cinéma et de théâtre, et éditeur. Il est également professeur à l'École normale supérieure, rue d'Ulm. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Avignon. Le royaume du théâtre (Gallimard, coll. "Découvertes", 1996 ; rééd. 2006) et Godard. Biographie (Grasset, 2010 ; rééd. 2011).

Auteur(s) : Antoine de Baecque, Gilles Mouëllic

Infos techniques

Editeur : Yellow Now

Auteur(s) : Antoine de Baecque, Gilles Mouëllic

Publication : 20 novembre 2020

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 614

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3655

EAN13 Livre broché : 9782873404659

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