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Résumé

Dans un précédent livre (Ces mots-là) que nous avons commis ensemble, tu m’avais présenté, tes motspoèmes, ces mots-là précisément, et je les avais interprétés par la présence de photographies. Une alliance poétique et fructueuse a surgi lentement entre l’art photographique et ton art poétique.Les photos que je viens de te passer pour ce nouveau livre Les Essaims est d’une autre nature car ce peuple des images sera vu par les mots de ton écriture. Les photographies qu’au fil des années j’ai fixées sont des points de repères pour ma propre poésie. La tienne me confirme que tes mots changent le regard du poète-photographe sur ses archives personnelles.
Photographier, c’est ajuster ses pas et ses visions passagères à la réalité alentour. Écrire, c’est fixer des images nouvelles comme une invention à méditer sur ce que tu appelles : un retour d’images liquides. Cette alliance entre des essaims de mots (leur poème-ton poème) et les photographies de ce livre raconte une histoire particulière, des mémoires des instants qui jouent à la marelle des regards et des échanges. Ta poésie a bien saisi l’esprit des solitudes qui gît dans ces photos car elle pose comme tu l’écris si bien l’éternelle question du Temps. Et ce dialogue entre poètes que tu délivres dans ton livre me touche vraiment.
Merci de consigner ce que le poète voit dans l’oeil de l’oiseau : son prêt, l’aile de sa libre volonté. Belle trouvaille. Tu me fais prendre conscience que ma poésie ne fait que capter « Les ondes tumultueuses/ D’un rêve ancien/Sur la feuille opaline ». Je suis tout à fait en accord avec toi pour imaginer tes suggestions « de la douceur/ D’une main de miel/ Sur les lèvres d’une aube évasive/ Incertaine ». Ta poésie est musicale et harpe délicate. Je ne sais pas si mon regard de poète ouvre la fenêtre du temps. Mais je sais qu’au fi l du temps tes poèmes acquièrent avec bienveillance une multitude d’éclats et de scintillements imprévus qui sauraient écrire les jours de soleil sous les flambeaux de la nuit, peut-être. Unir le verbe et l’image et le coeur des amis véritables comme un certain S. côté grognard de préférence ou bien le philosophe P. dans le reflet de sa psyché avec comme tu le notes si bien : « A l’horizon le feu de l’amitié/Qui ne saurait vieillir/ Et la question demeure sans raison. »

L'Auteur

  • Jean-Claude Padioleau : Une carrière entière au sein d’un organisme privé assurant un service public ne me destinait pas à faire œuvre de poésie, voire de littérature. Mais...
    … Mais le virus était ancré de longue date dans mes gènes profonds. J’ai toujours aimé écrire des poèmes, parfois « à la manière de... » comme le demandaient certains professeurs au lycée. Puis les cahiers, les feuilles volantes, les carnets à spirales ou pas, les bouts de papiers migrateurs que je trouvais ici ou là ont recueilli nombre de poésies, longues, brèves, rimées, non rimées, en alexandrins ou autres, des sonnets (que j’apprécie pour leur forme précise de poésie), en vers libres, en prose courte, en poèmes de longue marche... Tout cela, conservé, caché, disparu dans les recoins secrets, même pour moi aujourd’hui. Avec le voile ‘oubli, aussi, des années familiales, professionnelles, de vacance d’esprit poétique.
    Il aura fallu une rencontre à l’Université permanente de Nantes, avec Luc Vidal, des Éditions du Petit Véhicule, chantre de Cadou (celui-ci pour moi une haute compagnie depuis longtemps), pour relancer une mécanique... un autre souffle, une autre image du monde, un autre parfum d’une personnalité – la mienne finalement – que je découvre avec étonnement. Avec plaisir. Avec envie de poursuivre une aventure dans ce monde de mots et de verbe...

    Luc Vidal est né à Nantes un 6 juin 1950. Scolarité à l’école des Batignolles, cité ouvrière dans cette même ville. Études au lycée Clémenceau tout près du Jardin des Plantes et de la gare d’Orléans. La Cité d’Orphée des années soixante avait encore le parfum du poème de René Guy Cadou. Les chansons de Léo Ferré, Jean Ferrat et Jacques Brel lui donnent le goût des poètes et de leurs poèmes. Il apprend le métier d’instituteur à l’école normale de Savenay. Fais une licence d’histoire à l’université de Nantes.  Premiers débats avec quelques amis sur la poésie et l’esprit de révolte. Villon, Rabelais, Baudelaire, Gérard de Nerval, Balzac, Rimbaud, Verlaine, Zola, Aragon , Romain Rolland, Marcel Proust, Romain Rolland, Martin du Gard,Jules Romain, Robert Desnos, Herman Hess, Robert Musil et Guillaume Apollinaire sont ses compagnons de route et de lecture. La mort d’un camarade, Jean Yves Tralli dans un accident de voiture, en 70 lors d’un voyage sur la côte Atlantique lui fait écrire un premier poème.
    Il crée une petite maison d’édition associative dans les années quatre-vingt, les Éditions du Petit Véhicule. Il a animé en particulier la revue Signes, remplacée par la revue Incognita, Les Cahiers d’études Léo Ferré, Les Cahiers Jules Paressant et la revue Chiendents créée avec Roger Wallet et Stéphane Beau.
    Les rencontres avec Pierre Seghers, Norge , Marie-Claire Dumas et Georges Fargeas le fortifient dans sa ligne éditoriale. Il a dirigé la revue 303 consacrée à René Guy Cadou, Luc Bérimont et les poètes de l’école de Rochefort...
    Vient de paraître Le Delta de la nuit avec Flora Beillouin

Auteur(s) : Padioleau/Vidal

Infos techniques

Editeur : PETIT VEHICULE

Auteur(s) : Padioleau/Vidal

Publication : 1 décembre 2018

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre relié

Poids (en grammes) : 50

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3638

EAN13 Livre relié : 9782371455467

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