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Résumé

Luc Vidal m’a offert, et je l’en remercie, la possibilité de donner à lire à nouveau les deux premiers recueils que j’ai publiés chez Guy Chambelland : Mémoires sans visages et De quel cri traversée, et de les faire suivre par un choix de poèmes extraits des recueils ultérieurs.
Relisant donc les textes en vue de cet ouvrage, il m’a semblé que cet ensemble témoignait d’une évolution assez marquée dans mon parcours poétique, dont je voudrais rendre compte ici.
Bien sûr certaines constantes demeurent. Tout d’abord le lyrisme. Ma poésie a toujours été une poésie lyrique, même si ce lyrisme a évolué d’une dimension plus personnelle à une dimension plus existentielle. Je constate par ailleurs que tous les thèmes qui constituent le socle de mon exploration poétique se trouvent déjà dans les premiers recueils : la conscience douloureuse du caractère éphémère de tout être et de toute chose, la mémoire, pour tenter d’en garder du moins le souvenir, la souffrance et la joie, la célébration de le beauté du monde, elle-même condamnée « vénéneuse beauté du monde », et surtout, car ce sera une des clés de mon travail ultérieur, la volonté, pour échapper peut-être au temps qui passe, de vivre intensément l’instant. C’est ainsi que j’écrivais déjà dans De quel cri traversée :
« J’aime toutes les plaies qui m’ouvrent la seule joie valable, Le cri de rage de l’instant jeté en défi dans le vent » Tous ces thèmes, Luc Vidal en parle d’ailleurs dans la belle étude qu’il m’a consacrée et que vous trouverez à la fin de ce livre.

- Colette Gibelin

L'Auteur

  •  Colette Gibelin est née en 1936, à Casablanca, au Maroc. Elle passe son enfance et son adolescence dans ce pays.
    Elle rentre ensuite en France et monte à Paris faire ses études supérieures. Alors qu’elle est encore étudiante, Colette Gibelin publie son premier recueil de poésie, Appel. Elle est admise à l’Ecole Normale Supérieure puis est nommée professeur de
    Lettres à Fez, en 1961, et ensuite, en 1967, à Brignoles, dans le Var. Elle se fixe définitivement dans cette région. En 2000, elle reçoit le prix Troubadours, décerné par la revue Friches, pour son recueil, Vivante Pierre. Actuellement à la retraite, Colette Gibelin habite à Camps la Source. A lire : Appel, Debresse, 1956. Mémoires sans visages, éd. Chambelland, 1967. De quel cri traversée, éd. Chambelland, 1968. Le paroxysme seul, éd. Chambelland, 1972. Lumières, Telo Martius, 1998. Dure mémoire, Clapàs, 1998. Errants Eldorados, Encres Vives, 1998. Mirages, Clapàs, 1999. Eclats et Brèches, Clapàs, 2000. Vivante Pierre, Cahiers de Poésie Verte, 2000. Sinon chanter, Les amis de la poésie, 2002. Comme un chant de fontaine, Alain Benoit, 2002. Ce n’est que vivre, La Bartavelle, 2002. Bleus et ors, Télo Martius, 2003. Le jour viendra, la nuit aussi, Encres Vives, 2005. Souffles et Songes, Sac à mots éditions, 2005. Spécial Colette Gibelin, Encres vives, 2006. Fluctuations, Les amis de la poésie, 2007. Un si long parcours, L’Harmattan, 2007…
    Elle a été invitée au Festival de poésie Voix de la Méditerranée à Lodève en 2000 et au Festival Voix Vives à Sète en juillet 2012 et 2018.

Auteur(s) : Gibelin C./Rohmer F.

Infos techniques

Editeur : PETIT VEHICULE

Auteur(s) : Gibelin C./Rohmer F.

Publication : 1 avril 2016

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre relié

Poids (en grammes) : 100

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3638

EAN13 Livre relié : 9782371451506

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