Alain-Fournier n'a que 27 ans lorsqu'il est fauché par la Grande Guerre. Trois femmes se sont succédé dans sa courte vie : Yvonne de Quiévrecourt, son grand amour impossible ; Jeanne Bruneau, avec qui il vivra une passion tourmentée ; Pauline Casimir-Perier, qui devient sa maîtresse en juin 1913 et le restera jusqu'à sa disparition. L'auteur du Grand Meaulnes a aimé passionnément, sincérement et successivement ces trois femmes qui ont tissé les grands mouvements de sa vie sentimentale qu'il a transposé dans son oeuvre littéraire et poétique.
Ce florilège de lettres - dont certaines inédites - exprime toutes les nuances de la passion amoureuse. Elles disent la flamme, les blessures, les déchirures, les lumières et les ombres de l'âme de l'écrivain.
À côté de ces lettres enflammées, on trouve dans les missives adressées à ses amis ou à sa soeur, ainsi que dans son roman et ses poèmes, d'autres formes de messages amoureux qui n'ont jamais été communiquées directement aux muses qui les ont inspirés.
Jamais les plus beaux mots d'amour d'Alain-Fournier n'avaient été publiés dans un même recueil. C'est aujourd'hui chose faite grâce à Jean-Pierre Guéno qui, au travers des lettres, des brouillons du journal, de l'agenda secret et d'un chapitre inédit du Grand Meaulnes, nous donne à entendre la petite musique de l'âme d'Alain-Fournier.