Site en cours de mise à jour de stock, si vous ne trouvez pas une référence, n'hésitez pas à nous contacter directement à lesrebellesordinaires@gmail.com

Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires Les Rebelles Ordinaires
   Le Conseil Magique

Tapez un titre ou le nom d'un auteur que vous aimez,
sélectionnez le et une liste de conseils apparaîtra par magie

Je cherche un titre en particulier

M'alerter de la parution de ce titre

Résumé

Médée est une tragédie en cinq actes de Pierre Corneille, représentée pour la première fois en 1634.RésuméLa pièce se situe à Corinthe. L'héroïne de la pièce, la magicienne Médée, est répudiée par Jason après lui avoir donné deux enfants et est condamnée à l'exil par Créon, roi de Corinthe. Ce dernier, père de Créuse consent au mariage de sa fille avec Jason. Folle de rage, Médée accomplit sa vengeance en brûlant Créuse et Créon à l'aide d'une robe enchantée, et en égorgeant ses propres enfants. Le dernier acte se termine sur la fuite de Médée sur un char tiré par deux dragons et sur le suicide de Jason.PersonnagesCréon, roi de CorintheÉgée, roi d'AthènesJason, mari de MédéePollux, Argonaute, ami de JasonCréuse ou Glaucé, fille de CréonMédée, femme de JasonCléone, gouvernante de CréuseNérine, suivante de MédéeTheudas, domestique de CréonTroupe des gardes de CréonMédée (1634) dans la carrière de Pierre CorneilleAprès avoir redonné ses lettres de noblesse à la comédie, Corneille s'engage dans la tragédie avec la création de Médée. Cette tragédie est représentée pour la première fois en 1635 par la troupe du Marais, rivale de celle du théâtre de l'hôtel de Bourgogne. Lors de sa représentation, au théâtre du Marais, le succès de la pièce de théâtre est mitigé. D'ailleurs, la représentation de Médée fait suite à la démission de Corneille du groupe des « cinq auteurs ». Le dramaturge ne possède donc plus la protection de Richelieu qui, rancunier, accueille cette première tragédie cornélienne d'un mauvais oeil. Médée est publiée quatre ans après sa première représentation, en 1639.

L'Auteur

  • Pierre CORNEILLE (auteur)

    Né en 1606 à Rouen dans une famille de moyenne bourgeoisie, Corneille connaît très tôt le besoin impérieux d'ascension sociale. En effet, passionnément épris de la jeune Catherine Hue, il ne peut l'épouser faute d'une dignité suffisante. Deux offices achetés en 1628 font de lui un avocat chargé de défendre les intérêts du roi et qui pourrait en être récompensé par l'anoblissement. Mais c'est grâce au succès du Cid que Corneille reçoit en 1637 son quartier de noblesse. En 1641, Richelieu intervient pour favoriser son mariage avec une jeune aristocrate, Marie de Lampérière. Mais, en 1664, Louis XIV révoque les lettres de noblesse accordées depuis 1630. Et ce n'est qu'en 1669 que Corneille obtient enfin confirmation de son anoblissement.Corneille se montre un homme à la piété réelle mais jamais puritaine. Chez les jésuites où il est élevé, il apprend à écrire les vers latins dont le rythme se retrouve parfois dans ses tragédies. C'est là également qu'il découvre le théâtre car les jésuites faisaient fréquemment jouer des pièces à leurs élèves. Son goût profond de la liberté vis à vis de toutes les règles théâtrales et la souveraineté de ses personnages sont hérités de la morale moliniste, morale de la volonté individuelle, en opposition au modèle janséniste de la grâce. Cette liberté d'esprit l'oppose aux tenants de la bienséance et le pousse à condamner les menaces rigoristes contre le théâtre d'un Nicole ou d'un Bossuet. Il a des amis libertins mais ne rejoint jamais le cercle des libres penseurs, trop respectueux pour cela des valeurs chrétiennes et du pouvoir royal.Toute sa vie, Corneille mène une double carrière d'avocat et d'auteur dramatique. En quarante-cinq ans d'une carrière théâtrale commencée brillamment à 23 ans, il écrit plus de 30 pièces et connaît sous Louis XIII et la Régence une gloire que le règne de Louis XIV va progressivement ternir.Richelieu le protège, lui accorde une pension, prend sa défense dans la querelle du Cid, et l'anoblit. Toujours fidèle à l'autorité royale, au moment de la Fronde, Corneille remplace au pied levé le procureur de Normandie, passé du côté des frondeurs, tout en manifestant dans Nicomède sa sympathie pour Condé. Mazarin et les princes révoltés se montrent tout aussi peu reconnaissants à son égard. Il se retire alors du monde théâtral pour traduire L'Imitation de Jésus-Christ. Grâce à quelques mécènes protecteurs, dont Fouquet, il revient à la scène pour connaître quelques années d'apogée: une édition in-folio (format réservé aux Anciens) de ses oeuvres paraît en 1664, manifestant sa consécration. Louis XIV le dote, comme tous les gens de lettres, en 1663 mais oublie de lui verser sa pension. Le roi espère par sa politique de mécénat inféoder les auteurs, mais Corneille est trop indépendant et trop peu à la mode pour demeurer un phare à la cour du Roi-Soleil. Bientôt on lui préfère Racine et on ne le reconnaît plus que comme le "vieux Corneille", auteur vénérable mais tombé en désuétude. Il meurt en 1684 à l'âge de 78 ans.

Auteur(s) : Pierre CORNEILLE

Infos techniques

Editeur : CULTUREA

Auteur(s) : Pierre CORNEILLE

Publication : 16 avril 2023

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 172

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3129

EAN13 Livre broché : 9791041921133

Dans la même thématique

--:-- / --:--