L'ère actuelle, née vers 1980-90 selon les parties du monde, celle de l’économie globale et de la mondialisation de la propagande, qui a permis d’uniformiser la vie politico-économique de la majorité des peuples de la planète, impose la morale des Droits de l’homme, qui n’est qu’une conception du monde, libérale dans ses fondements théoriques, délicieusement hypocrite ou franchement ignoble (selon les régions et le point de vue de chacun) dans son application.
Tout régime comporte une part d’intolérance et de censure des opinions jugées hérétiques. Les théoriciens du libéralisme droit-de-l’hommesque ne sont pas moins sectaires que les tenants de la monarchie de droit divin, les théocrates mahométans ou les dinosaures marxistes. Toujours et partout, l’individu qui refuse de se plier en tous points au code normatif au goût du jour est stigmatisé, souvent poursuivi par l’institution judiciaire. Selon les cas, les maîtres ridiculisent ou diabolisent le contesta¬taire pour éviter l’effet de contagion.
Le populisme est un exemple d’hérésie hautement condamnable en société globalo-mondialiste.
En fait, si le populisme est tellement attaqué, n'est-ce pas parce qu'il incarne la véritable démocratie ?