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Résumé

En explorant l’histoire de l’art en France de 1890 à 1950, le parcours de ses acteurs, et la diversité de ses publics, cet ouvrage révèle l’image d’une discipline en pleine transformation, expérimentant de nouvelles méthodes appliquées à de nouveaux objets.


 

L’histoire de l’art produite en France pendant la première partie du XXe siècle est assez peu présente dans les ouvrages classiques étudiant l’évolution de la discipline. Au-delà de quelques figures pionnières et d’œuvres fondatrices, comme celles d’Émile Mâle ou d’Henri Focillon, la production historiographique des années 1890-1950 n’est pas réputée avoir produit de mutations décisives, ni dans la méthodologie de l’histoire de l’art, ni même dans la définition de son objet.

Cette période est pourtant marquée par un foisonnement intellectuel sans précédent, qui a inspiré une large gamme de publications savantes, d’ouvrages de vulgarisation et d’expositions. En explorant à la fois les modalités concrètes de cette production, le parcours de ses acteurs, les concepts fondamentaux de la discipline et la diversité de ses publics, cet ouvrage révèle l’image d’une histoire de l’art plus ouverte, plus expérimentale, en un mot plus moderne que celle qu’on connaissait jusqu’à présent.

 

L'Auteur

  • Neil Mcwilliam (Coordination éditoriale de)

    Nommé Walter H. Annenberg Professor of Art and Art History à Duke University aux États-Unis en 2003, Neil McWilliam est spécialiste de l'histoire culturelle de la France entre la Révolution de 1789 et la Première Guerre mondiale. Diplômé de l'université d'Oxford, il est co-fondateur et éditeur du Oxford Art Journal (1977-87) et de Art History (1987-93). Il a été membre de la School of Historical Studies, Institute for Advanced Study, Princeton (1997-98), et John Simon Guggenheim Memorial Fellow (2006-2007). En 2010, il a organisé l'exposition Abusing Power. Conflicts in Caricature au Nasher Museum, Duke University. Il fait partie de l'équipe de recherches travaillant sur l'histoire de l'histoire de l'art en France entre 1900 et 1950, à l'INHA.
    Neil McWilliam a notamment publié A Bibliography of Salon Criticism in Paris from the July Monarchy to the Second Republic, 1831-1851 (1991), Monumental Intolerance. Jean Baffier, A Nationalist Sculptor in fin-de-siècle France (2000), et co-édité, avec June Hargrove, Nationalism and French Visual Culture, 1879-1914 (2005). Il a dirigé l'édition critique des correspondances d'Émile Bernard aux Presses du réel.
  • Docteure en histoire de l'art, Annamaria Ducci est actuellement chercheure indépendante. Ses principaux domaines de recherche sont la critique d'art des XIXe et XXe siècles, la culture figurative médiévale et l'histoire des politiques européennes en matière de patrimoine culturel et des musées. Depuis 2002, elle collabore avec l'Institut national d'histoire de l'art, en participant, entre autres, à l'exposition Henri Focillon (Lyon, 2004), auteur auquel elle a consacré de nombreuses publications. Elle a récemment traduit et dirigé l'édition italienne de l'Éloge de la main (Elogio della mano, Castelvecchi, 2014).
  • Michel Espagne, germaniste, est directeur de recherche au CNRS et responsable du labex transferS à l’ENS-Ulm.
  • Charlotte Foucher Zarmanian est chargée de recherches au CNRS, affiliée au Laboratoire d'études de genre et de sexualité (LEGS – UMR 8238). Docteure en histoire de l'art, elle a soutenu en 2012 une thèse de doctorat sur les femmes artistes dans les milieux symbolistes en France (Prix du musée d'Orsay 2013), publiée chez Mare & Martin en 2015. Elle s'est intéressée depuis aux interactions pouvant exister entre musées et genre, notamment en coordonnant un numéro de Culture & musées dédié à la question (n° 30, 2017). Ses recherches portent actuellement sur les historiennes de l'art en France (XVIIIe-XXe siècles).

    Après avoir enseigné à l'université Sorbonne Paris Nord, Magali Nachtergael est professeure de littérature, culture visuelle et arts contemporains à l'université Bordeaux Montaigne. Critique d'art, éditrice (Les Contemporains, éd. P) et commissaire d'expositions (lauréate de la bourse curatoriale des Rencontres photographiques d'Arles 2018-2019), ses principales publications sont Poet Against the Machine (Le Mot et le reste, 2020), Roland Barthes contemporain (Max Milo – Frac Aquitaine, 2015), Les Mythologies individuelles, récit de soi et photographie au 20e siècle (Rodopi, 2012).
  • Ancienne chargée d'études à l'Institut national d'histoire de l'art, allocataire de recherche de la fondation Carasso, Marie Tchernia-Blanchard est ATER au Collège de France. Ses recherches portent sur l'histoire de l'histoire de l'art et du patrimoine.
  • Bertrand Tillier est professeur d'histoire de l'art contemporain à l'université de Bourgogne-Franche-Comté et directeur du Centre Georges Chevrier (UMR CNRS uB 7366).
  • Kristina Ranki est docteur ès lettres, historienne et productrice spécialisée en histoire des mentalités, héritages et orientations culturelles de sa patrie, la Finlande. Longtemps directrice du Musée Mannerheim à Helsinki, elle la présente comme un pays — marqué par son histoire entre la Suède et la Russie — plus européen que nationaliste. Polyglotte et Chevalier de la Rose Blanche de la Finlande, elle est notamment médiatrice des relations franco-finlandaises depuis plusieurs décennies.

Infos techniques

Editeur : PU STRASBOURG

Publication : 28 février 2023

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 793

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3670, 3669

EAN13 Livre broché : 9791034401468

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