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Résumé

Après les poésies lyriques parues en 2015, voici enfin réunis en un seul volume les grands poèmes de Marina Tsvetaeva. Inédits en français pour la plupart, ils sont désormais accessibles dans leur intégralité grâce aux traductions de Véronique Lossky. Grande spécialiste des lettres russes, elle a dédié sa vie à Tsvetaeva.

Les grands poèmes sont la pièce maîtresse de l’œuvre de la poétesse. Plus complexes et plus abstraits, ils nous invitent à faire une expérience plus profonde : découvrir une autre Tsvetaeva, au-delà d’elle-même, car c’est bien sa voix qui résonne à nouveau comme venue d’un autre temps et d’un autre espace.

Les poèmes-contes nous emportent dans l’imaginaire endiablé de la poétesse qui puise à la source du folklore pour réinventer des histoires merveilleuses, peuplées de personnages extravagants. Certains poèmes dédiés à Boris Pasternak et Rainer Maria Rilke, se lisent en écho à la correspondance à trois de l’été 1926. Le chant amoureux s’y déploie avec une intensité et une ampleur sans égal. D’autres, qui ont pour trame de fond la révolution d’Octobre et la guerre civile, sont le lieu d’une confrontation tragique entre le poète lyrique et l’histoire collective. Ils recèlent un mystère non résolu : celui d’un manuscrit disparu, peut-être détruit ou perdu à jamais, nul ne le sait à ce jour.

La poétesse nous lance un défi : il ne s’agit plus seulement d’éprouver et de s’enflammer mais de prendre de la hauteur et de se distancier. Et c’est par le véhicule du grand poème, cette colonne de mots en incandescence, le corps même de la poésie, que nous sommes transportés toujours plus loin vers les contrées inexplorées de la vie et de l’amour.

L'Auteur

  • Marina Tsvetaeva (auteur)

    Marina Ivanovna Tsvetaeva est née à Moscou en 1892. Pour soigner la tuberculose de sa mère, la famille part à l’étranger en 1902 et séjourne en Italie, en Suisse et en Allemagne jusqu’en 1905. Tsvetaeva publie son premier recueil poétique, L’Album du soir, en 1910. Le livre est remarqué : Tsvetaeva entre en contact avec les milieux littéraires de Moscou. En 1912, elle épouse Serguei Iakovlevitch Efron, un étudiant de son âge ; à la fin de l’année naît leur fille Alia. Au cours des années suivantes, Tsvetaeva vit plusieurs engouements amoureux, pour des hommes comme pour des femmes. La révolution d’Octobre bouleverse sa vie. Son mari s’engage dans l’armée des Volontaires (Blanche) ; Tsvetaeva reste seule, avec ses deux filles (Irina est née en 1917), dans Moscou, affamée. Elle écrit plusieurs pièces de théâtre et de nombreux poèmes. Irina, confiée à un orphelinat, meurt en 1920. L’année suivante, Tsvetaeva rétablit le contact avec son mari, qui s’est réfugié en Tchécoslovaquie ; elle le rejoint en 1922. En 1925 naît son fils Gueorgui, dit Mour. À la fin de l’année, la famille déménage à Paris. Tsvetaeva gagne difficilement sa vie (et celle de sa famille) en publiant dans la presse russe d’émigration. Elle se tourne de plus en plus vers une prose autobiographique ; elle écrit aussi quelques essais sur la poésie. Entre-temps, Serguei, rongé par le mal du pays, s’est mis au service de la police politique soviétique ; en 1937, il doit fuir précipitamment en URSS, où il rejoint Alia, également rentrée. Rejetée par les milieux des Russes émigrés, Tsvetaeva se voit obligée de rentrer à son tour en 1939. Peu après, son mari et sa fille sont arrêtés et accusés d’« espionnage ». Tsvetaeva survit en faisant des traductions. Après l’invasion de l’Union soviétique par l’armée allemande, elle fuit Moscou avec son fils et se retrouve dans la bourgade d’Elabouga. Désespérée, elle met fin à ses jours le 31 août 1941. Son mari sera fusillé en octobre 1941, sa fille restera au camp jusqu’en 1955 et son fils sera tué au front en 1944. 

Auteur(s) : Marina Tsvetaeva

Infos techniques

Editeur : DES SYRTES

Auteur(s) : Marina Tsvetaeva

Publication : 27 septembre 2018

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 1216

Code(s) CLIL : 3633, 3638

EAN13 Livre broché : 9782940523825

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