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Résumé

La Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paixest écrite durant l’été 1938, entre le début juillet et la mi-août. Jean Giono la rédige dans une atmosphère de bouleversement. En pacifiste convaincu il sait que depuis l’Anschluss les Français se préparent de plus en plus à la guerre et sont prêts à la faire. Son intention n’en est que renforcée  : «  Continuer à combattre, écrit-il le 16 mars dans son journal, contre le militarisme et forcément commencer par lutter contre celui de ma patrie.  » Or abattre la guerre, c’est abattre l’État, quel qu’il soit.

Le Giono des premiers écrits, le romancier décrivant un monde paysan accordé aux grands rythmes élémentaires, somme toute assez inoffensif, laisse place au penseur engagé, politiquement incorrect. La lutte que le «  pacifiste-anarchiste  » engage ici, aux côtés des paysans du monde entier, contre la guerre et contre l’État est une lutte perdue d’avance. La guerre et l’État, tant totalitaire que démocratique, passeront par là. Et pourtant en parlant aux paysans, Giono sait qu’il parle de choses humaines valables pour tous. Il sait que son message portera loin, et ce faisant qu’il saura à sa manière rendre compte de l’évidence  : «  tous les peuples du monde sont prisonniers  ». Paysans et non-paysans partagent, malgré eux, la même communauté de destin. Celui d’un monde aux prises avec le culte de la vitesse, de la technique et du progrès, dont le propre est, petit à petit, d’éliminer le naturel au profit de l’artificiel. Un monde qui aujourd’hui voit plusieurs centaines de millions de paysans souffrir de la faim.

Cet éloge de la pauvreté et de la paix nous force à nous retourner sur la figure du paysan, mais aussi à questionner une société occidentale se donnant en modèle et refusant de fait toute contestation.

Recevoir cette lettre et la lire c’est un peu devenir paysan soi-même, c’est regagner le droit d’être libre et autonome.

Extrait de la préface rédigée par Alexandre Chollier

L'Auteur

  • Jean Giono (auteur)

    Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d'origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse. Après des études secondaires au collège de sa ville natale, il devient employé de banque jusqu'à la guerre de 1914, qu'il traverse comme simple soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d'enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. Lorsqu'en 1930 la banque qui l'emploie ferme sa succursale de Manosque et lui offre une situation ailleurs, il choisit de rester dans sa ville, et de quitter tout à fait la banque pour la littérature. Il fut aussi historien et scénariste. Dans l'œuvre de Giono, la nature tient une grande place. Il a toujours aimé les arbres. Quand il était petit, il allait se promener en compagnie de son père. Tous deux emportaient dans leurs poches des glands qu'ils plantaient dans la terre à l'aide de leur canne, en espérant qu'ils deviendraient de superbes chênes.Jean Giono est mort le 9 octobre 1970.

Auteur(s) : Jean Giono

Infos techniques

Editeur : Héros-Limite

Auteur(s) : Jean Giono

Publication : 15 mai 2013

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 120

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3435, 3643

EAN13 Livre broché : 9782940517046

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