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Résumé

Les Ze-Ka ou Zeks (abréviation écrite sous la forme « z/k » de « zaklioutchonny kanaloarmeets ») ce sont les « détenus-combattants du canal », ces esclaves d’un des grands chantiers soviétiques du début des années 1930, le canal mer Blanche-Baltique. Le terme désigne par la suite tout détenu des camps du Goulag. Comme l’écrit Julius Margolin : « Le pays des Ze-Ka ne figure sur aucune carte soviétique et ne se trouve dans aucun atlas. C’est le seul pays au monde où il n’y a aucune discussion sur l’URSS, aucune illusion et aucune aberration. » Enfin publié par nos soins dans son intégralité en 2010, sous son titre original, le Voyage au pays des Ze-Ka est l’un des plus bouleversants témoignages jamais écrits sur le Goulag. Le livre était précédemment paru, abrégé, en France en 1949 sous le titre La Condition inhumaine, bien avant les chefs-d’œuvre de Soljénitsyne et de Chalamov. Cet hallucinant récit de cinq années passées dans les camps soviétiques ne le cède en rien à ceux de ses célèbres successeurs, ni pour la qualité littéraire, ni pour l’acuité de pensée et la hauteur de vue avec lesquelles l’auteur s’efforce de donner un sens à son expérience, aux limites de l’humain.« Il est absurde et incompréhensible qu’un livre de l’importance de Voyage au pays des Ze-Ka, [...], n’ait jusqu’ici jamais pu figurer à sa place dans les bibliothèques : aux côtés de Si c’est un homme, de Primo Levi et des Récits de la Kolyma, de Varlam Chalamov (entre autres, mais avant tout) ; autrement dit, aux limites et au cœur de ce que la littérature peut révéler de l’espèce humaine », écrivait dans Libération, Philippe Lançon au moment de sa parution. Douze ans plus tard, notre seul best-seller est devenu un classique de la littérature sur les camps, il a été traduit chez de grands éditeurs en Allemagne, en Pologne, et aux États-Unis (préfacé par l’auteur de Terres de sang, Timothy Snyder).Dans sa présentation du livre, en 2010, Luba Jurgenson écrivait : « Margolin fut témoin de cette page de l’histoire encore insuffisamment connue en France qui fait suite au pacte Molotov-Ribbentrop, à savoir la répression soviétique contre les citoyens polonais affluant massivement de la Pologne occidentale et, plus généralement, le nettoyage des confins pratiqué dès le début de l’occupation soviétique sur les territoires destinés à faire partie de l’URSS. Ces purges, qui visaient à la russification des populations, devaient assurer en premier lieu la destruction des élites et des institutions démocratiques, étape déjà réalisée partout ailleurs en Union soviétique. » La Russie de Poutine, en se livrant à nouveau à ce qui s›apparente au « nettoyage des confins » de sinistre mémoire, s’est hélas chargée de rendre au Voyage au pays des Ze-Ka une brûlante actualité, et il était donc urgent de rééditer dans une collection de grande diffusion.Pour cette réédition, le livre est augmenté des neuf chapitres dans lesquels, sous le titre « Le chemin vers l’Occident », l’auteur relate son retour en Palestine depuis Slavgorod, en Asie centrale, où Margolin s’était rendu à sa sortie du goulag, jusqu’à son embarquement à Marseille, en passant par la Pologne où il retourne à Łódź, où il marche au milieu des ombres de ses concitoyens juifs disparus « comme un somnambule ». Et des repères cartographiques qui permettent de suivre ses tribulations.

L'Auteur

  • Luba JURGENSON (Edité et traduit par)

    Née à Moscou, Luba Jurgenson a grandi au pays de Tolstoï avec ses livres entre les mains. Femme de lettres, elle est l'auteur de plusieurs romans et en a également traduit.
  • Nina Berberova (Traduit par)

    Née à Saint-Pétersbourg le 8août 1901, elle meurt à Philadelphie le 26septembre 1993. Elle passe sa jeunesse en Russie et connaît l'exil dès son adolescence : jugé anti-révolutionnaire en 1917, son père est contraint de démissionner et de quitter Saint-Pétersbourg en raison de l'expulsion massive de l'intelligentsia dès 1922. En 1924, ils rejoignent Gorki à Sorrente où ils séjournent quelque temps avant de s'installer à Paris. Nina Berberova vit dans l'indigence matérielle et le luxe intellectuel. Elle entreprend aussitôt de composer de courts récits qui ne seront publiés en France que soixante-huit ans plus tard sous le titreChroniques de Billancourt. Lasse de l'indifférence française, elle part pour New York en 1950. Sept ans plus tard, elle enseigne la littérature russe à Yale puis à Princeton. Pourtant, son oeuvre devra attendre encore pour être reconnue. C'est grâce à une traductrice, Lydia Chweitzer, et au flair d'un éditeur qu'en 1985 paraît en FranceL'Accompagnatrice. Tous ses romans sont des histoires faites "de gloire, de misère, de folie et de boue", écrit-elle à la fin de ses mémoires,C'est moi qui souligne.

Auteur(s) : Julius Margolin

Infos techniques

Editeur : Le Bruit du Temps

Auteur(s) : Julius Margolin

Publication : 18 novembre 2022

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Poids (en grammes) : 768

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3359

EAN13 Livre broché : 9782358731805

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