Coïncidant avec sa première exposition de musée solo en Amérique du Nord, Neighbors présente plus de 15 ans de photographies de Roe Ethridge, qui réduisent typiquement et ironiquement les distinctions entre les utilisations commerciales, conceptuelles et personnelles de la photographie. Divisée en trois `` chapitres '', la section centrale couvre l'ensemble de l'œuvre du photographe américain, de ses premiers projets auto-publiés à son travail le plus récent, composé de deux séries presque impénétrables dans son style impassible: des instantanés familiaux de scènes de plage grises et rurales et des images d'animaux de ferme - dinde, porcs, chèvres - pour conclure. Rendant le banal, étrange et même hilarant, Neighbours retrace au hasard l'évolution de la tentative d'Ethridge de bombarder ses téléspectateurs avec un mélange d'imagerie enivrant, subvertissant les tropes stylistiques de chaque genre car il savoure les bizarreries de la création d'images et de la visualisation.Inclus dans Neighbours est un essai de Kevin Moore, le conservateur de l'enquête à mi-carrière d'Ethridge Roe Ethridge: Nearest Neighbour, qui dirige la Biennale FotoFocus 2016 au Contemporary Arts Center de Cincinnati, Ohio. Le titre de l'exposition fait référence au terme photographique «plus proche voisin», un type d'échantillonnage utilisé lors du redimensionnement d'une image numérique. Comme le titre du livre, il fait également allusion à la nature personnelle du travail d'Ethridge, car il inclut fréquemment sa famille et ses amis, ainsi que lui-même, comme sujets dans ses images, y compris ses tâches éditoriales. Méconnaissant les distinctions entre la photographie sentimentale et la photographie commerciale, la pratique d'Ethridge explore les façons dont notre immersion quotidienne dans des couches d'images à la fois médiatise et génère du sens dans nos vies.