C’est l’histoire d’un homme qui croyait que toutes les femmes le regardaient par en dessous…
« Mudnick », signifie quelque chose comme Gros Bêta en Yiddish. C’est un des surnoms du personnage principal de ce roman. Il en aura d’autres : Jésus, Le Moine, Vieille Banane, Merdouilloux, Tchock, Vito,…dans sa longue vie. Mais Gros Bêta sera celui qui lui collera le mieux à la peau. Il n’écoutait pas, il ne regardait pas, il ne comprenait pas… «Tout lui passait au-dessus du bocal.» Jeune garçon, il a cru «qu’une corne lui avait poussé.»
Jean-Claude TAIEB, ancien Directeur d’hôpital, raconte la saga d’une famille déjantée et recomposée, aux prises au cancer, aux sur irradiations, au handicap, à la folie…
Père d’un enfant atteint d’un handicap invisible suite à un accident de la circulation, il dénonce les procédés des assureurs pour minimiser et retarder à l'excès l’indemnisation des victimes. Il témoigne aussi, à travers les histoires d’amour du personnage fantasque, de l’une des plus grandes catastrophes sanitaires nucléaires de tous les temps dont il a été le témoin direct. Il s’insurge encore contre l’aliénation, la couardise et le silence… des agneaux, mêlant dérision et cynisme, au cours d’une partie dans laquelle le joueur, et le dernier coup, ne sont pas ceux auxquels on s’attend..