" Jusqu'à l'âge adulte, j'ai cru que pour chaque homme Dieu créa une femme (et inversement). Mais plus tard, j'ai découvert que certaines personnes sont " parties " sans avoir été aimées ou sans avoir connu le Grand amour. Parmi elles, ceux et celles qui ont " vécu " dans la maladie ou porté un handicap physique ou moral qui les a empêché d'aller vers les autres, ou empêché les autres d'aller vers eux, les mort-nés, etc. Peut-être que Dieu n'a créé aucune femme pour moi ! Aucune femme ne s'est jamais sentie attirée par moi ; aucune femme ne m'a jamais aimé. Certaines m'ont trouvé assez bien, assez beau pour elles, mais je me suis rendu compte que c'était une seule femme, la même : trahie, déçue ou, tout simplement, malheureuse. La solitude nous pervertit, elle fait ressurgir le monstre qui est en nous, cet être détestable : elle nous tue, de toutes les manières. "