La victoire de la Grande Guerre fin 1918 galvanisa l’opinion publique française. Qui n’aurait pas voulu croire qu’il s’agissait de la «der des ders» ? Les destructions, les souffrances et les morts innombrables avaient traumatisé la nation.

L’après-guerre fut dominée par la conviction selon laquelle «l’Allemagne paiera». Or, la réalité fut tout autre puisque la France se trouva isolée pour tenter de faire appliquer les clauses financières prévues par les traités.
Pendant que sur la place du Tertre, festive et joyeuse, les peintres affûtaient leurs fusains, le peuple dans son ensemble, n’aspirait qu’à vivre, mais instances politiques et écrits officiels se sont alliés pour occulter au mieux ce désir. Le présent ouvrage retrace la vie quotidienne de ces jours. Au-delà de l’amour et de la paix si chèrement acquis, la mémoire a été préservée ; depuis la nuit des temps et des civilisations, guerres et paix se répètent, mais le souvenir des héros est gravée dans le marbre. Ils sont morts pour donner la vie.