Ne lisez pas, mesdames… Messieurs, lisez ce livre !
Adolescents boutonneux, lisez-le comme un avertissement à la porte d'un transformateur électrique : « Attention, danger de mort. Gestes à accomplir en cas d'accident. »
Jeunes gens romantiques, voyez-le comme un feu vengeur jailli des naseaux du dragon qui devine, dans la pure jeune fille enchaînée à l'entrée de sa grotte, une sorcière savourant par avance le spectacle de son geôlier et de son sauveur se colletant pour ses beaux yeux.
Messieurs, lisez ce livre pour ce qu'il est : un éclat de rire coupant. Vous verrez que pour être mauvaise conseillère, la colère n'en est pas moins une excellente inspiratrice.
Hommes mûrs, récitez-le en cachette, comme un mahométan marmonne des répudiations entre ses dents.
Vieillards, prenez-le comme un vulnéraire pour vous consoler de ce que vous croyez avoir perdu.
Et tous les autres, lisez-le pour ce qu'il est : un éclat de rire coupant. Vous verrez que pour être mauvaise conseillère, la colère n'en est pas moins une excellente inspiratrice.
Quant à vous, belles dames, si, méprisant les conseils et sourdes aux objurgations, vous décidez de le lire quand même, ne vous frappez pas. Gofman est à votre service. Serge de Beketch
« Les éditions Dualpha ont raison de rééditer ce livre. Il n'y a vraiment pas trop de livres pour protester contre le féminisme antisocial et lui résister. Moi, l'auteur, je ne risque ici que la prison. Mes éditeurs risquent le destin de leur affaire. Je m'incline devant leur courage » (Patrick Gofman).
« Une femme sur trois est tuée par son mari » (Marie-Ségolène Royal (statisticienne émérite, candidate malheureuse à la Présidence de la République française en 2007).