Peut-on parler de l’innovation pédagogique à Kinshasa comme apport de la pédagogie marianiste ? Y-a-t-il raison de classer la formation marianiste à l’ISIC comme étant une formation à l’excellence ? Par ce terme polysémique difficilement à définir, il faut d’abord que le fondateur des Marianistes n’a jamais parlé d’excellence pour une élite scientifique même si la pédagogie marianiste s’est fait démarque au fil du temps. Puis, il faut comprendre l’innovation des Marianistes comme étant l’apport de leur spiritualité mariale à des besoins académiques nouveaux ou mal satisfaits dans la société congolaise. Cette innovation se vit dans la formation intégrale des ingénieurs en Information ou en Réseaux et télécommunication en vue de servir la société sans perdre ni oublier leur identité chrétienne et l’esprit de famille marianiste reçue lors de leur passage à ISIC. La formation intégrale de la personne est le projet ecclésial dans lequel s’insère la pédagogie marianiste avec son identité mariale et sa spécificité, celle de former une famille missionnaire. De ce fait entrer dans le projet de l’ISIC, c’est entré dans le projet d’une famille mariale et y devenir missionnaire capable d’être debout, assis et à genoux dans la prière.
ISIC est la première œuvre éducative marianiste à Kinshasa (RDC) où les Religieux sont arrivés d’abord en 1994 comme étudiants, puis en 1996 pour former la première communauté pour le rayonnement de la spiritualité marianiste et la pastorale vocationnelle. Avec l’arrivée de Christophe Muyuka et Jean-Bosco Mukolo Mbau, à Kinshasa, la création de l’Institut Supérieur d’Informatique Chaminade (ISIC) comme œuvre appartenant à la Vierge Marie, voit le jour. L’ISIC ne peut se féliciter par l’excellence du savoir transmis et de la foi partagée. Son excellence est dans la qualité du savoir conjuguer à la foi qui se vit en son sein et qui se vérifie par la qualité de l’esprit de famille au sein même de l’Institut.