Le mouvement panafricaniste, qui a suscité tant d'espoir pour un sursaut de dignité du peuple noir, s'est tout naturellement essoufflé, traversé par plusieurs courants d'idéologies politiques et surtout religieuses inconciliables.
Aujourd'hui comme hier, plus dans la diaspora que sur le continent, quelques efforts louables pour sa renaissance sont fournis avec la confiance et la détermination indispensables à la réussite d'une telle démarche.
Seulement , n'ayant pas tiré de leçons de l’échec du projet-mère, la même désillusion s'est déjà autoprogrammée pour sanctionner une volonté de vouloir, vaille que vaille, concilier l'inconciliable.
En effet, si le panafricanisme est un projet politique, il va de soi qu'il n'est viable que sur la base d'une vision du Monde commune.