Et si on supprimait l'école ? et si on abolissait l'argent ? et si on en finissait avec les frontières ? Des idées bien tentantes parfois face aux maux induits par ces institutions. Mais leurs mises en oeuvre sont plus complexes que de se passer de gluten... On s'intéressera ici aux tentations les plus radicales, celles des abolitionnistes pour qui il convient de déconstruire l'édifice afin d'éliminer les problèmes désastreux dont il est lui-même la cause. Leurs cibles peuvent être l'Etat, la police, la prison, l'école, le capitalisme, la monnaie, la famille, le genre, les énergies fossiles, le carnivorisme car, font-ils remarquer, ces institutions et ces pratiques n'ont pas toujours et partout existé. Il serait donc possible de vivre sans. Mais est-ce si facile ? <br /><br /> Autres sujets dans cette publication :<br /><br /> - Reportage : 4 pages sur la formation aux premiers soins en milieu psychiatrique<br /> - Enjeu : Les animaux sont-ils intelligents ? auteur Jean-François Dortier<br /> - Grand entretien du mois : Jean-Miguel Pire pour la sortie de L'otium du peuple aux Éditions Sciences Humaines<br /> - Référence : André Siegfried et l'invention de la carte électorale<br /> - Le livre du mois : Didier Fassin Anne-Claire Defossez, L'Exil, toujours recommencé <br /><br />