La lecture de l'oeuvre rappelle à mon esprit ce qu'un auteur inconnu a dit concernant les yeux: Ils clignotent ensemble, se déplacent ensemble, voient les choses ensemble, pleurent ensemble. La vie serait vanité sans ami. J'ai été frappé par cette amitié entre deux jeunes garçons Bonok et Masolo. Née le premier jour de leur scolarisation, elle a grandi avec eux, tissée au quotidien par des gestes aussi anodins qu'un match de football, pour aller au-delà des enfants qu'ils étaient au point d'unir finalement leurs deux familles. Un événement aussi banal que la circoncision de l'un d'eux a contribué pour beaucoup dans le raffermissement de leurs relations car ils l'ont vécu ensemble. L'adoption de Bonok par la famille de papa Masolo en est la concrétisation. Elle a cheminé avec eux jusqu'à l'âge adulte en couvrant même leur progéniture. L'auteur retrace, au fil du temps jusqu'à la fin des humanités, la passion entretenue par ces deux amis concernant les études ainsi que leur volonté d'aller plus loin qu'il leur sera possible, dans une bonne ambiance de camaraderie. Gilbert TSHIBANGU Kankenza