L'humanité fait face à différents maux: le terrorisme, des velléités sécessionnistes, la corruption, le chômage, les assassinats, les drames, etc. Les peuples de plus en plus divisés se fragilisent. «Larmes et sueur» est l'hymne d'une génération mondiale qui souffre et subit les affres des batailles politiques. Des «mamans que les longs mois de grossesse livrent aux sages-femmes voleuses de bébé». A cause de la politique, «Le vent d'hier se fait tempête/Et nous tourmentent, nous et nos têtes». Et face à la révolte du peuple, les dirigeants font appel à la force et la moindre manifestation se termine dans le sang. Mais la vie étouffée hante toujours l'assassin et lui rappelle «Homme du canon/Que fais-tu au milieu de ce luxe/Acquis à mes frais? /Profites en voyou/ Mais saches que je suis vivante.» Et les meurtriers, «sursautant au milieu de leurs biens mal acquis / Les voilà qui vont de pièce en pièce/Sans savoir où ils vont». Dans une expression simple, l'auteur appelle les gens de sa génération à plus de résilience parce que, s'interroge-il «Nos pères attrapaient les lions vivants/ Ils torturaient les buffles/Comment se fait-il que les lièvres nous font peur aujourd'hui?»