Véritable fléau, l'envoûtement est toujours pratiqué dans les villes et les campagnes. Les formes traditionnelles cohabitent avec les rituels venus d'ailleurs : Afrique, Asie, au gré de l'immigration. Aussi l'envoûtement se réalise-t-il sous des formes si diverses qu'il est parfois difficile à déceler. C'est souvent l'aboutissement d'une dispute sentimentale, familiale ou autre. Techniquement, un envoûtement consiste à perturber le système vital d'un individu par l'utilisation d'entités malfaisantes. L'auteur passe ici en revue les diverses formes d'envoûtement, et, détails à l'appui, en décrit les symptômes souvent très forts et impressionnants. Le but étant de faire souffrir al victime, de lui nuire le plus possible en s'attaquant souvent à sa famille, à son entourage, ou à ses bien... Il éclaire le lecteur sur ce qu'est un envoûtement réel, en quoi il consiste, les réactions qu'il peut provoquer sur al cible concernée, qui peut être non seulement une personne, mais aussi un lieu, une habitation, un animal... Il nous dit comment diagnostiquer une envoûtement expliquant en détail le type de perturbations, de douleurs, de problèmes et autres sensations ressenties... Il énumère clairement les différents sortilèges et les moyens le plus fréquemment employés (dagyde, voult), entre autres. Il met el public en garde sur le fait de ne pas confondre une " folie " avec un envoûtement et vice-versa. C'est pourquoi il faut en ce domaine prendre le plus de précautions possibles afin de savoir s'il faut avoir recours à un rituel, un désenvoûtement ou plus simplement à un psychiatre. Attention aux charlatans, aux soi-disant désenvoûteurs ou exorcistes de pacotille qui font parfois payer très cher leurs gesticulations ridicules et burlesques dénuées de tout effet. Leur invraisemblable séance de goétie avec hurlements stridents, frénésie agitée et riboulage des yeux ont lieu sans autres effets notables que d'engraisser le compte en banque d'escrocs sentencieux. Un livre rare et d'une grande pédagogie sur un sujet délicat, d'autant plus difficile à accepter par beaucoup de nos concitoyens, qui considèrent, souvent à tort, ces pratiques comme datant d'une époque révolue.