Les ressources naturelles et humaines du district d'Abidjan sont favorables au développement de l'agriculture vivrière, elle s'y pratique sur trois types d'espaces. Il s'agit des espaces situés le long des voies de circulation, des zones inconstructibles comme les bas-fonds et les berges lagunaires et des domaines publics ou privés. Mais à cause des problèmes fonciers et de la faiblesse de leurs moyens, les producteurs ne cultivent que de petites superficies. Aussi, les rendements de la productivité sont-ils faibles à cause de l'utilisation très réduite des produits phytosanitaires par les producteurs qui n'ont pas les moyens de se les procurer. Cette production satisfait tout de même les besoins alimentaires en produits vivriers de la population du district d'Abidjan à hauteur de 19 %. Par ailleurs, les vivriers produits dans le district d'Abidjan sont distribués à travers le circuit court qui est caractérisé par la vente directe et la vente indirecte. Cependant, seulement 12 % des ménages interrogés pratiquent la vente directe, parce qu'elle est méconnue par la majorité des consommateurs, à cause de la mauvaise organisation du réseau de distribution.