L'infection au papillomavirus humain (HPV) toucherait plus de la moitié des adultes et constitue l'infection sexuellement transmissible la plus courante au monde. Lorsqu'elle est due aux génotypes HPV à haut risque (HPV-HR), cette infection peut persister et conduire au développement du cancer du col de l'utérus. Il est possible que le polymorphisme de certains gènes comme le Tumor Necrosis Factor (TNF ) et l'Interleukine 18 (IL18) puisse influencer la persistance de l'infection au HPV. Le dépistage précoce des lésions précancéreuses et la vaccination prophylactique sont des moyens de prévention du cancer du col de l'utérus. Les vaccins disponibles au Burkina Faso protégeaient uniquement contre les HPV 16 et 18 alors que des études à Ouagadougou ont montré que ces deux génotypes n'étaient pas les plus prédominants chez les femmes. Pour avoir des données d'ensemble sur l'infection au HPV-HR au Burkina Faso, il était important de rechercher les génotypes circulants dans d'autres villes du pays mais aussi des facteurs génétiques de risque associés.