La prise en charge et le suivi du diabète de type 2 nécessite une adaptation thérapeutique individuelle dans le temps. Des études ont montré que le diabète de type 2 est une pathologie évolutive, aboutissant en fin de compte à une insulinothérapie dans 50% des cas au bout de 7 années de maladie. Notre objectif a été d'évaluer la sécrétion endogène d'insuline à travers le dosage du C-peptide chez les patients diabétiques de type 2. Ceci afin d'anticiper sur l'évolution de la maladie et d'adapter le traitement. Au bout de nos travaux, nous notons que le C-Peptide augmente avec l'indice de masse corporelle, varie avec le type de traitement administré (le taux le plus bas de C-Peptide était observé chez les patients sous insulinothérapie), est élevé chez des patients hypertendus. Cependant, les taux de C-Peptide n'augmentent pas de façon significative avec la durée d'exposition au diabète. Nous avons conclu que le C-Peptide permet d'évaluer la sécrétion résiduelle d'insuline et doit être pris en compte lors d'un premier diagnostic et lors du suivi des patients diabétiques de type 2.