L'avènement du multipartisme imposé aux présidents Africains au 16è sommet France-Afrique de La Baule du 19 au 21 juin 1990 n'a pas pu véritablement apporter un changement positif dans le système politique instauré en République Centrafricaine de 1960 à 1990 basé sur le parti unique avec ses corollaires comme la dictature, le clanisme, la gabegie, le népotisme, l'affairisme, le clientélisme...Le président Ange Félix Patassé et le MLPC, après trois ans d'exercice de pouvoir, ont montré leur limite en pérennisant l'ancien système, ce qui a entraîné des crises dans le pays et a permis au général François Bozézé de réussir son coup d'Etat le 15 mars 2003.