Le domaine des infractions à caractère sexuel suscite énormément de réactions en raison, notamment, de leur caractère « hybride » : elles sont à la frontière entre la violation de la loi et la sexualité, ce qui suscite des débats ne surgissant pas (ou dans une moindre mesure) pour d''autres infractions. De nombreuses questions se sont déjà posées concernant ces comportements infractionnels particuliers. En ce qui concerne ce livre, il explore la piste de la justice restaurative. Ce modèle vise à obtenir une réparation pour les victimes et une réintégration des auteurs à l''intérieur de leur communauté. Par là même, une restauration du lien social est également envisagée. Une amélioration de la prise en charge des infractions à caractère sexuel par la voie de ce modèle est-elle envisageable ? Ou au contraire est- ce illusoire ? Faut-il combiner l''approche de la justice restaurative à celles existantes ou pouvons- nous imaginer son autonomie ?