Dans les pays méditerranéens, la céréaliculture est une activité très consommatrice de pesticides. Il est donc nécessaire d''étudier le devenir de ces produits afin de réduire les quantités perdues tout en maintenant une efficacité acceptable. Plusieurs études ont montré qu''après leur éjection, les gouttelettes sont soumises aux phénomènes de dérive et de perte au sol. La partie principale de ce travail est basée sur le développement d''un modèle à complexité réduite, capable de calculer les dépôts au sol et la volatilisation en grandes cultures. Le modèle a été paramétré à partir de mesures réalisées sous des conditions contrôlées en soufflerie et a bénéficié d''une validation expérimentale. Une deuxième partie étudie les pertes directes au sol et la rétention sur les plantes en conditions contrôlées à l''aide d''une démarche expérimentale. Une relation a été mise en évidence entre la granulométrie des gouttelettes, la hauteur des buses, les variables microclimatiques et les dépôts mesurés dans les compartiments air, sol et plante. Les mesures effectuées au champ ont permis de valider les calculs du modèle ainsi que les résultats obtenus au laboratoire.