Considérant le signe comme une « unité du plan de la manifestation, constituée par la fonction sémiotique, c'est-à-dire par la relation de présupposition réciproque (...) qui s'établit entre des grandeurs du plan de l'expression (ou signifiant) et celles du plan du contenu (ou signifié) lors de l'acte de langage », cette étude aborde la communication environnementale de l'entreprise sur le plan de la significativité du message, en s'appuyant sur une analyse de différentes formes de l'argument écologique pour en dégager les contenus implicites. Elle considére au préalable, toute la stratégie de communication comme un système, tous les faits de communication comme des signes,et l'analyse consiste à en dégager les signifiés en tenant compte des faits qui rendent compte de son contexte. Le modèle d'analyse sémiotique se trouve ainsi défini par l'approche greimassienne, qui consiste à « Déterminer les formes multiples de la présence du sens et les modes de son existence, les interpréter comme des instances horizontales et les niveaux verticaux de la signification».