La restructuration de l'économie camerounaise et la forte pression démographique notamment en milieu urbain font qu'on observe de forts mouvements résidentiels des ménages. Ces déplacements des ménages constituent une stratégie d'adaptation et de recherche perpétuelle d'amélioration de leurs conditions de vie. Fort de ce constat, le présent travail examine les facteurs explicatifs de la mobilité résidentielle des ménages à Yaoundé et à Douala. A partir des données collectées en 2007, nous avons eu recours aux analyses descriptives bivariée et multivariée, et à une analyse explicative par la régression logistique binaire pour tester nos hypothèses. Au regard des résultats, il est nécessaire de mettre en place une politique de logement efficace et efficiente qui privilégierait les couches sociales vulnérables notamment les jeunes et qui augmenterait le parc de logements sociaux locatifs. Autrement dit, il s'agit du renforcement des mécanismes (location-vente) de financement des logements existants notamment en vue de favoriser l'égalité d'accès de tous aux crédits, y compris ceux des groupes sociaux vulnérables comme les jeunes.