Le présent travail contribue à la littérature sur les déterminants empiriques de la dette à long terme en analysant des données canadiennes. Le but est de vérifier les théories existantes sur les déterminants de la dette à long terme. Nous avons utilisé une approche méthodologique qui consiste à minimiser le critère d'information d'Akaike pour les variables dépendantes suivantes: la proportion de la dette à long terme; la maturité de la dette à long terme, ainsi que la dette à long terme incrémentale. Cette méthode permet de faire un compromis entre l'adéquation du modèle et la significativité des résultats. Notre échantillon est constitué de 100 firmes canadiennes. Notre analyse nous a permis de mettre en évidence l'hypothèse de la substitution d'actifs de la théorie des coûts d'agence, les hypothèses de sélection adverse, des signaux et de limitation des dégâts de la théorie de l'asymétrie de l'information, ainsi que la théorie de la correspondance de la maturité des actifs avec celle des passifs. En ce qui concerne la théorie des frais contractuels et l'hypothèse de sous investissement de la théorie des coûts d'agence, l'évidence est mixte.