Partant du retour à la démocratie au Brésil (années 80) à 2008, Mariana dévoile les enjeux de la rencontre entre le mouvement écologique issu des pays plus développés et des pratiques pédagogiques d'alors. L'écologie a gagné en visibilité au Brésil mais s'est fragmenté entre groupes naturalistes et d'autres qui proposaient une perspective plus intégratrice entre l'homme et le milieu. Parmi ceux-ci, un groupe a élaboré une approche de l'éducation environnementale reposant sur une critique profonde de la société et valorisant la capacité des individus à se prendre en charge, cherchant à développer la participation populaire dans les processus menant aux décisions politiques et la prise en compte des aspects subjectifs et contingents inhérents à toute activité d'aménagement. L'étude porte sur la genèse de ce modèle d'éducation centré sur l'autonomie du sujet, la façon dont il a été mis en place, adapté et évalué, la réflexion des professeurs et étudiants sur leurs pratiques, et les enjeux de ce véritable outil de développement local et d'aménagement. Les exemples d'intervention dans des communautés pauvres sont en zone métropolitaine et au sud de l'État de São Paulo.